José

Un dimanche matin, un curé, en chaire de vérité,
avait fait une comparaison entre la croissance d’un arbre
et celle d’un être humain.
 » Il faut bien le surveiller, dès le départ !
Car …
« une fois qu’il est parti de travers, il est trop tard.
Il grandira de travers. »

José n’en croit rien.
Il a déjà sauvé son noyer d’une imbécile tentative de vandales,
qui avaient quasiment brisé le jeune arbre en deux.
Avec beaucoup de patience, José a réussi,
avec un cataplasme d’argile, a lui refaçonner un tronc assez vaillant.

Cette fois, à l’automne, il a fiché dans le sol
un solide trépied en bois,
auquel est attachée une chambre à air de bicyclette,
qui entoure le noyer,
et l’aide à se redresser bien droit dans le ciel.

Son système a l’air de marcher.
Son noyer se porte comme un charme…

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